
(Investir au Cameroun) – En quatre ans, des facilités fiscales accordées aux entreprises camerounaises ont permis de recruter 1500 diplômés de l’enseignement supérieur, selon une note produite le 11 février par le ministre du secteur (Minesup), Jacques Fame Ndongo.
« La loi de finances de la République du Cameroun a aménagé depuis 2016 des exonérations pour les entreprises qui recrutent des jeunes en les exonérant des retenues salariales et patronales. Cette mesure en vigueur cette année a permis le recrutement par le secteur parapublic et privé de 1500 diplômés de l’enseignement supérieur jeunes entre 2016 et 2020 », affirme Jacques Fame Ndongo.
Mais ces recrutements, rapportés au nombre de diplômés qui sortent des universités par an, demeurent insignifiants. Selon les statistiques gouvernementales, entre 2017 et 2018 seulement, les structures de formations placées sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur ont produit 112 615 diplômés.
Selon le Minesup, les partenariats conclus entre les universités et entreprises du pays visent l’opérationnalisation de la formation en alternance prévoyant des exonérations fiscales aux sociétés offrant une première expérience professionnelle à un jeune diplômé du supérieur.
Les partenariats ainsi conclus rentrent dans le cadre des dispositions de la loi de finances 2016 qui, en son article 105, dispose que « les entreprises relevant du régime du réel qui recrutent dans le cadre d’un contrat à durée indéterminé ou déterminé pour un premier emploi, de jeunes diplômés camerounais âgés de moins de 35 ans, sont exemptes des charges fiscales et patronales sur les salaires versés à ces jeunes, à l’exception des charges sociales ».
S.A.