
Le régime de Yaoundé essaie d’effacer le nom du Professeur Maurice Kamto dans l’histoire de la rétrocession de la péninsule de Bakassi au Cameroun.
Une ingratitude démoniaque qui tirerait sa source dans la rivalité politique entre le régime de Yaoundé et Maurice Kamto qui est devenu son opposant numéro un. Une ingratitude qui n’a cependant aucune chance d’effacer la vraie histoire de Bakassi et le travail héroïque du Professeur Maurice Kamto dans la rétrocession de cette presqu’île au Cameroun.
Pour rappel, le Nigeria avait arraché la presqu’île de Bakassi au Cameroun par la force des armes. Ce qui avait déclenché la guerre entre les deux Etats. Une guerre extrêmement sanglante qui a fait de nombreuses victimes de part et d’autres. Finalement le Cameroun portera l’affaire Bakassi à la C.I.J (cour internationale de justice).
L’affaire était engagée sous la conduite de certains juristes Camerounais spécialistes du droit international. Sauf que les choses n’allaient pas dans le bon sens et semblait piétiner à un moment quand la nécessité de trouver un spécialiste du droit international extrêmement compétent et expérimenté s’est posée.
C’est alors que les autorités camerounaises se déportent en Occident pour trouver l’oiseau rare qui va défendre plus efficacement le dossier du Cameroun à la CIJ. Ici en occident, elles apprennent auprès de certains experts du droit international que l’oiseau rare tant recherché se trouve au Cameroun et se trouve être un certain Maurice Kamto. Comme quoi on n’est jamais prophète chez soi.
Des négociations suivent et c’est ainsi que le Pr Maurice Kamto devient Conseil et Avocat du Cameroun devant la Cour internationale de Justice (C.I.J.) dans l’affaire de la Frontière terrestre et maritime entre le Cameroun et le Nigeria.
Maurice Kamto prend l’affaire en main et commence par réduire la taille de l’équipe qui était précédemment en charge du dossier. Il écarte certaines personnes parce qu’il trouvait l’effectif pléthorique et essentiellement budgétivore. Ce qui fait économiser beaucoup d’argent à l’Etat du Cameroun. Il constitue sa propre équipe pour affronter le Nigeria sur le terrain du droit.
Après de dures et longues confrontations juridiques au cours desquelles l’homme de droit étale brillamment toute sa science face à la partie nigériane, le Cameroun remporte son procès contre le Nigeria. Une victoire retentissante et historique dont l’écho fera le tour du monde. Certains surnomment même Maurice Kamto le pape du droit.
Palmarès des records
Et à juste titre car la réputation de Maurice Kamto dépasse largement les frontières du Cameroun. Lui qui a été Conseil et Avocat de la République du Niger devant la C.I.J. dans l’affaire de la Frontière terrestre République du Bénin contre République du Niger. Il a été conseil et Avocat de la République du Niger devant la C.I.J. dans l’affaire du Différend frontalier Burkina Faso contre Niger.
Il a été également conseil et Avocat de la République de Guinée Equatoriale devant la C.I.J dans l’affaire relative aux Immunités et procédures pénales (Guinée équatoriale contre France). Etc.
C’est dire si c’est un juriste à la réputation et à la compétence internationalement reconnue qui a obtenu la victoire du Cameroun contre le Nigeria à la cour internationale de justice de la Haye. Pour cela le Pr Maurice Kamto qui est un acteur majeur de la rétrocession de Bakassi au Cameroun mérite la reconnaissance publique de la nation Camerounaise.
La haine politique, parce que Maurice Kamto est devenu entre-temps opposant au régime de Yaoundé, ne devrait pas conduire jusqu’à ce niveau d’ingratitude. C’est une extrême bassesse que l’histoire se chargera de corriger certainement. Car le Pr Maurice Kamto mérite le statut de héros national.. On ne peut pas le soustraire de l’histoire de Bakassi pour des raisons purement haineuses et égoïstes. cette bassesse est déplorable.
Maurice Kamto certes n’était pas le seul Camerounais dans le dossier Bakassi. Mais il était le leader stratégique et le capitaine de l’équipe du Cameroun à la cour internationale de justice de la Haye. Il est donc étonnant qu’il soit absent et que son nom ne soit même pas cité lors de la cérémonie du 15ème anniversaire de la rétrocession de Bakassi au Cameroun organisée il y a quelques jours à Yaoundé.
Il faut avouer que la politique est vraiment quelque chose d’extrêmement sale au Cameroun sous le régime du renouveau.
Heureusement que l’ingratitude n’efface pas la vérité de l’histoire. Voyez à travers les images ci-dessous toute la force des symboles qui rendent au Pr Maurice Kamto toute la gloire qu’il mérite.
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C’est le jour de la rétrocession de Bakassi au Cameroun. Sur la table il y a 3 personnes clé et pas plus : le représentant spécial des Nations Unies, le représentant du Nigeria et le représentant du Cameroun qui se trouve être Maurice Kamto.
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Maurice Kamto signe le document de rétrocession de Bakassi pour le compte de la République du Cameroun.
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Maurice Kamto reçoit des mains du représentant des nations unies, l’acte officiel de rétrocession de Bakassi au Cameroun. On pourrait dire que Maurice Kamto reçoit le titre foncier qui rétablit la souveraineté du Cameroun sur Bakassi.
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Maurice Kamto remet le drapeau du Cameroun aux soldats Camerounais.
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Le drapeau remis par Maurice Kamto est hissé sur le mât par nos soldats. Le vert rouge jaune flotte à nouveau à Bakassi qui réintègre ainsi la mère patrie.
Aucune haine, aucune ingratitude ne peut effacer ces symboles qui placent le Pr Maurice Kamto au coeur de la lutte juridique pour la reconquête de la péninsule de Bakassi. Ce sont les faits. Rien que les faits.
Alexandre Dumas avait-il raison, lui qui disait : « Il y a des services si grands qu’on ne peut les payer que par l’ingratitude. » Merci de bien vouloir partager cette publication pour la restitution de la vérité. C’est notre histoire et nous devons la connaître.
Arlette Framboise Doumbe Ding
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