Le sujet était au centre d’un atelier de concertation ouvert ce 23 mars 2023 à Yaoundé.
Les travaux placés sous les hospices du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, avaient pour but de mener la réflexion sur la mise en place et l’opérationnalisation d’un fonds régional d’adaptation aux changements climatiques dans le bassin du Niger.
Problématique du changement
À cet effet, les participants se sont attelés dans un premier temps, à présenter les problématiques du bassin en lien avec les changements climatiques dans les pays concernés, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad. Il a ainsi été relevé que :
– La zone du bassin du Niger (et surtout la partie septentrionale) est touchée par les aléas de la variabilité et des changements climatiques;
– Toute la population de l’espace souffre des effets des changements climatiques (santé, biodiversité, activités diverses);
– Des menaces sont enregistrées sur les activités de subsistance des populations telles que l’agriculture, l’élevage et la pêche;
– Des menaces pèsent également sur les infrastructures diverses: hôtellerie et industries notamment.
Ebauches de solutions
Des propositions ont été faites au sortir de la rencontre. Parmi lesquelles :
– La nécessité du traitement de ces questions en synergie;
– La pérennisation des activités;
– L’implication des acteurs bénéficiaires dans la gestion du bassin.
À noter que les propositions ainsi recueillies font partie de la vaste campagne entreprise afin de proposer un
texte juridique consensuel pour l’opérationnalisation du Fonds Régional
d’Adaptation au Changement Climatique (FRACC) ainsi que le mécanisme des
Paiements pour les Services Environnementaux (PSE).
Aline-Florence Nguini