
CAMEROUN :: Bangangté : le Canada finance une formation en entreprenariat aux femmes âgées entre 25 et 60 ans :: CAMEROON
Du 11 au 15 janvier 2021, à l’initiative d’Activspaces, en partenariat avec le gouvernement canadien, des femmes de l’arrondissement de Bangangté ont été formées aux outils de management devant leur permettre d’agrandir leurs entreprises.
« Une femme qu’on forme est une nation qu’on bâtit ». C’est en ces termes que le fondateur d’Activspaces, Stève Tchoumba, a résumé le but de la formation. Il s’agissait du projet Cgwera orienté sur le « renforcement des capacités des femmes entrepreneures en zone rurale ».
Bangangté, dans le département du Ndé, région de l’Ouest du Cameroun, le 15 janvier dernier. Il est 17 heures au lieu dit Complexe Eugénie, face mairie de la ville du même nom. Vingt femmes âgées entre 25 et 60 ans sont en joie. Elles se félicitent d’avoir saisi l’opportunité offerte par Activspaces afin de renouer avec l’école. Pendant une semaine jour pour jour, de 8 heures à 18 heures, ces femmes ont répondu présentes, assidues, toujours promptes à prendre des notes. « C’est le dernier jour de notre formation. Tout s’est bien passé », manifeste maman Julienne (60 ans).
Certaines se font photographier ou font elles-mêmes des selfies. D’autres manipulent leurs téléphones androïdes neufs qui l’ont été remis.
Pour le top management d’Activspaces, le téléphone que chacune a reçu n’est qu’un facilitateur pour mieux comprendre comment fonctionne le digital. « L’objectif étant qu’elles fassent grandir leurs entreprises au-delà de Bangangté grâce aux opportunités qu’offre l’économie numérique », clarifie Stève Tchoumba. « Nous avons reçu un cours sur l’utilisation des Smartphones et sur des applications qu’offrent les réseaux sociaux», rapporte la promotrice de Diana business, spécialisée dans la décoration, Diane Mbiapa. Elle se réjouit de ce qu’elle ait parvenu à créer sa page Facebook officiel à travers laquelle elle vulgarisera ses services et son adresse mail professionnel où elle communiquera avec ses clientes. « Je ne suis plus la même femme », déclare-t-elle. Elle ajoute être désormais apte à développer son entreprise en mettant en pratique des enseignements reçus.
Tout comme Diane, des autres femmes disent être « nées de nouveau ». Pendant une semaine, elles ont appris à être créative, rigoureuse dans la gestion de leurs entreprises et à cultiver la confiance en soi. « Tout est bien qui finit bien », a conclu Stève Tchoumba.
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