
Partenaire multiforme avec la Guinée équatoriale, le Cameroun avait déjà le sentiment d’être englué dans la spirale de la maladie mystérieuse avec deux cas déclarés dans la région du Sud (à Olemze) qui se sont révélés être le fruit d’un canular. Aucun cas de Virus de Marburg n’a encore été détecté dans le pays. De quoi conforter de nombreux Camerounais qui se laissaient déjà châtier par la panique.
Le virus de la même famille qu’Ebola continue sa marche macabre en Guinée équatoriale. En espace d’un mois, la maladie hémorragique a fait neuf morts dans des certains villages de la province de Kie-Ntem et dans le district (voisin) de Mongomo. Les officiels équato guinéens sont en alerte surtout en raison des cas contacts et autres en observation. 4.325 personnes sont en quarantaine dans le Nkie-Ntem selon Mitoha Ondo’o Ayekaba, le Ministre de la Santé.
Dans le même temps, des mesures conservatoires ont été prises pour limiter la mobilité des populations dans certaines localités de la région du Sud, qui partagent d’importantes frontières maritimes et terrestres avec la Guinée équatoriale. Le Cameroun en est; ce qui justifie la panique observée comme l’a indiqué le Ministre de la Santé publique Manaouda Malachie. Surtout que le le Cameroun a été alerté le 9 février par la Guinée équatoriale.
“C’est pour cela que nous nous préparons pour éviter, dans un premier temps, une éventuelle importation. Et au cas où on n’arrive pas à l’éviter, qu’on puisse réagir assez rapidement”, a lancé le membre du gouvernement devant la presse le 14 février. Et d’annoncer que dans ce sens, qu’un dispositif est désormais en branle pour inverser.
En vue d’uniformiser sa réponse pour être mieux préparé “Des équipes ont été constituées afin de permettre l’actualisation du plan de réponse comme cela est d’usage pour toutes les épidémies.” a précisé le ministre. Une entreprise que l’Etat mène avec l’accompagnement de ses partenaires techniques et financiers
Rappelons que le virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux.