
Thomas Nkono, l’araignée noire, le numéro 1 de tous les temps, étend sa toile dans les goals. Long, long, TRÈS long dégagement en direction du 10, Manga Onguene ou Jean Pierre Tokoto à la réception, du plat du pied. Peu importe. Il joue avec le 7 magique. C’est François OMAM BIYICK qui propulse le cuir de la tête. 72ème minute. Retournée magistrale, voire impériale du bien nommé Salomon Charles Bienvenue.
BANGA BINDJEME II, 25 ans ce 19 janvier, vient de marquer le premier but du 6ème Championnat d’Afrique des Nations. Nous sommes au Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo à Yaounde.
Des feux follets du football national, à la réputation bien établie, ont fait ou font ainsi vibrer la planète foot sur les stades d’ici et d’ailleurs. Comme leur totem, en groupe ou individuellement, face à la faune sportive adverse, ils sont les Lions Indomptables de la forêt, de la savane ou des steppes du football.
Des légendes vivantes
Roger MILLA, Samuel ETOO Fils sont entrés vivants dans la légende !
Le Cameroun, terrain d’expression des talents d’exception du football, est également le berceau de NCHOUT AJARA et Gaëlle ENGANAMOUIT dans le football féminin.
Françoise MBANGO, double championne olympique du triple saut, en 2004 et 2008, est une icône de l’athlétisme international. Comme le tennisman, Yannick NOAH, a été le Seigneur sans second, de Rolland-Garros en France, en 1983.
Joseph BESSALA, le boxeur, Médaillé olympique en argent en 1968 ou ISSA HAMZA, triple champion du monde de boxe anglaise, et bien d’autres qui s’illustrent dans diverses disciplines sportives, alimentent au fil des générations, les belles-lettres du sport de compétition.
Terre des hommes selon le monde de Saint-Exupery,
Germinal selon l’univers de représentation d’Émile ZOLA,
Terre de floraison, de germination et d’exhalaison des infrastructures sportives : 43 stades de football réhabilités ou nouvellement construits, parcours Vita pour le sport d’entretien et de masse, Palais polyvalent des sports de Warda à Yaoundé, pour les sports de compétition, etc.
Le Cameroun constitue un temple de sport. De tous les sports
Le Cameroun s’honore aussi d’abriter des académies de sport, publiques ou privées, pour assurer la relève.
Un tel patrimoine, humain ou infrastructurel, ne procède point d’une génération spontanée. Que non !
C’est la conséquence logique, et même mécanique, d’une politique savamment pensée, efficacement mise en œuvre, et intelligemment entretenue par l’Homme du Renouveau et des mutations qui font grandir la jeunesse sportive. Nationale. Continentale. Internationale.
Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’État, est cet Homme providentiel
La volonté politique qu’il incarne, a favorisé l’éclosion des dirigeants sportifs de haut niveau : ISSA HAYATOU, trois décennies passées à la tête de la Confédération Africaine de Football (1988-2017), quatre mois comme Président par intérim de la FIFA, avec les résultats qui lui valent aujourd’hui, hommage public et reconnaissance internationale, mérités et célébrés avec faste en son pays.
KALKABA MALBOUM, du sport militaire au sport civil, est allé d’un sommet à l’autre : Conseil International de Sport Militaire, Confédération Africaine d’Athlétisme. Aujourd’hui, Président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun.
Qu’il s’agisse des structures d’encadrement ou des infrastructures de développement du sport, toutes bénéficient de la bienveillance et de la considération de la suprastructure, l’État du Cameroun.
Non à la marginalisation.
Oui à l’expression et à la promotion inclusives de tous les sports.
Tel est le leitmotiv au Cameroun !
Car, à quelque niveau où ils se trouvent, tous, tous les sports contribuent au brassage des cultures et à l’intégration nationale. Autant qu’ils servent de passeport à l’international pour le rayonnement du Cameroun.
Première conclusion partielle : si le sport n’avait pas existé, il aurait fallu le créer.
Deuxième conclusion partielle : puisque le sport existe, il devrait être et rester ce qu’il n’aurait jamais cessé d’être : un haut relief de fair-play, de fraternisation chevaleresque et de saine compétition.
Troisième conclusion partielle : si le sport trouve bon accueil et terrain favorable à son épanouissement au Cameroun, alors chaque Camerounais devrait en être un digne ambassadeur.
Le fighting spirit, la détermination doivent être sa cuirasse. Et la tolérance, la compréhension mutuelle, l’intelligence des situations, ses gants de protection.
Quatrième conclusion partielle : si le Cameroun réussit autant dans la construction des infrastructures que dans l’éclosion de ses talents, c’est parce que celui qui tient ferme le gouvernail a mis en place une politique qui donne à tous, la force de soulever les montagnes.
Conclusion définitive : puisque nous en avons tous pris conscience, alors, un seul mot suffit : “Continuez” !