
«C’est le lieu pour moi d’inviter les organisations faîtières du football camerounais à se rassembler et à ramener la paix dans leur organisation. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons créer les meilleures conditions pour le développement constant de notre football »Dans cet extrait de son discours à la jeunesse camerounaise du 10 février 2021, le président de la république a invité les camps en lutte pour le contrôle de la Fédération camerounaise de football à fumer la pipe de la paix.
Un message qui est probablement tombé dans l’oreille d’un sourd. En effet, cinq jours après les protestations du « Premier Sportsman », les parties sont toujours debout.
La branche exécutive de la Fédération camerounaise de football, dont l’élection a été annulée par le TAS mais est détenue au pouvoir par la FIFA à titre intérimaire, a convoqué les présidents de club ce mardi 16 février au siège de l’instance dans le district de Tsinga à Yaoundé. pour « Discussion sur la relance des prochains championnats élites », a expliqué Seidou Mbombo Njoya, le chef intérimaire de la FECAFOOT.
Le Comité Exécutif Provisoire de la FECAFOOT, formé par l’opposition, pour sa part, tient une séance de travail avec l’ordre du jour au siège de la Ligue de Football Professionnel dans le quartier Fouda à Yaoundé «Examen de la situation créée par l’appropriation des fonctions de Président et de membres du Comité Exécutif de la FECAFOOT par M. Seidou Mbombo Njoya et ses colocataires; examiner les modalités de restauration des organes élus en 2009 dans le cadre des concours régionaux et départementaux conformément aux sentences arbitrales devenues définitives; d’enquêter sur les procédures de reprise des compétitions de football professionnel conformément aux décisions du Tribunal arbitral du sport et d’enquêter sur la situation du joueur André Onana, gardien de but des Lions indomptables », on peut lire dans la décision du sénateur Albert Mbida, Président du Comité Exécutif Provisoire.
À ce rythme, nous ne quitterons pas l’auberge de sitôt.