
Très cher Ami, Monsieur le Président, Je peux m’en vouloir, d’avoir attendu plus de soixante douze heures, avant de te présenter mes félicitations, mais je me veux rassurant de savoir d’avance, combien tu as conscience que nous avons partagé, partageons et partagerons la joie ensemble, les joies du destin de notre pays, pour tout ce qui se fait en bien, et nous arrive en bien.
En effet, le Décret du Chef de l’Etat sonne comme un accomplissement sublime, mérité et attendu, pour un universitaire, un débatteur et un patriote d’un éveil exceptionnel pour les causes publiques, le patrimoine moral public, ainsi que les justes aspirations des peuples dans leurs diversités.
Mon cher Jacques, tu sais, je le sais, et nos amis communs de même que nos amis le savent, que nous n’avons pas toujours été en accord, en phase ou sur la même ligne de pensée, d’analyse et d’évaluation lors de certains débats, sur certaines questions majeures engageant le destin de la nation camerounaise.
Mais je sais, tu le sais, et c’est ce que nombre de nos amis et ennemis ignorent, que nous sommes entièrement en accord, sur les voies et les moyens de la construction du destin global de notre pays et les préalables d’articulation institutionnelle. Il s’agit de fait, du socle moral et politique, de la coexistence des diversités.
Je n’ai aucun doute, sur le triomphe de nos idées communes, concernant l’aboutissement de notre rêve pour notre pays, un pays soudé, paisible, dynamique et respecté. Ensemble nous avons toujours réfléchi et oeuvré pour cela. Ensemble, nous continuerons en dépit des tumultes et de quelques agitations autant stériles qu’inappropriées. Les droits de l’Homme et les libertés fondamentales ne se déclinent pas seulement en accusations et en invectives, ils s’expriment aussi, pour leur défense et leur promotion, en quête de conciliation et de réconciliation, de stabilité et rapports sociétaux pacifiques.
Bonne chance, Monsieur le Président, cher ami et frère,
Bonne chance cher compatriote, d’autant plus qu’à tes côtés dorénavant, se trouve pour te seconder, un autre ami, un frère et un collègue pétri d’expériences internationales et de sagesses locales. Raph’ comme le désigne affectueusement, est tout simplement merveilleux à vivre et ouvert dans ses rapports humains et professionnels./.