
Cette annonce est à nouveau une expression flagrante d’un consensus hégémonique, à Yaoundé, où tous les appareils du gouvernement sont mobilisés pour servir le Nom Ngui et pas les contribuables.
Il va sans dire que ce genre d’actes capricieux démontre clairement que le CL2P n’est pas simplement une organisation d’idiots utiles au service de personnes que nous reconnaissons comme prisonniers politiques mais comment les interventions constantes du président dans le processus judiciaire, qui font exploser les rambardes de la séparation des pouvoirs, confirment la politisation du système judiciaire.
En ce sens, ce n’est pas le CL2P qui politise le processus judiciaire mais le président qui transforme le tout en spectacle d’impunité que nous avons toujours systématiquement dénoncés contre vents et marrées, soulignant notre valeur innée de la dissidence dans un monde dominé par la peur et le malaise.
Cela dit, sans vouloir nous appesantir sur ce scandale innommable, nous espérons au moins que certains des détracteurs du CL2P – qui se recrutent également dans les rangs des tribalistes fondamentalistes – nous laisseront enfin remplir nos missions en militant en faveur de la libération des personnes qui sont des prisonniers politiques dans ce pays où la Justice est indéniablement aux ordres du dictateur et des clans mafieux de son régime.
Les décisions déraisonnables et particulièrement injustes prises par le pouvoir de M. Biya donnent chaque jour raison à ceux d’entre-nous qui avons simplement eu tort (aux yeux des opposants et résistants de la dernière heure), d’avoir su exposer tous ces travers trop tôt.
Voici venu le moment où cette satrapie tropicale ne s’encombre même plus des formes républicaines pour imposer sans la moindre gêne son règne d’un ensauvagement intégral et total.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P