
Dans un contexte post CHAN, le président Paul Biya prend la position du coach pour mieux préparer la génération actuelle des jeunes camerounais à assumer sa mission historique
Il y avait du sportif dans l’attitude du Chef de l’État mercredi soir. Une attitude sans doute inspirée par le CHAN 2020. Le succès de cette compétition doit être un motif de fierté. Le Président Paul Biya souhaite que cette note positive ravive durablement l’espoir de chaque jeune camerounais. Il instruit la préservation des infrastructures. Pour la CAN 2021, il prône ainsi le retour de la sérénité dans les instances du football. C’est pourquoi il invite les acteurs à se ressaisir.
la mission historique
Le message présidentiel du 10 février 2021 vient surtout rappeler la mission historique de la génération actuelle de jeunes camerounais. Cette mission consiste ainsi à préserver la paix en s’éloignant des anti-modèles qui sabordent les bases de la nation. La jeunesse politiquement engagée et civiquement responsable qui doit préparer la transition générationnelle dans une logique institutionnelle. Les collectivités territoriales décentralisées peuvent ainsi servir de rampe de lancement de cet engagement politique.
Le coach célèbre les acquis
Le Président coach ne disculpe les pouvoirs publics de leur rôle de producteurs des politiques publiques. Sur le volet jeunesse, il y a des points de satisfaction. Le président Paul Biya se réjouit ainsi du succès du plan triennal Jeunes. Ce plan a permis de financer 5500 projets à hauteur de 15 milliards de FCFA. 16 000 jeunes ont ainsi trouvé une installation dans 66 villages pionniers. il n’oublie pas les promesses d’un marché de l’emploi qui chaque année produit autour de 500000 emplois.
Comme tout bon coach
Paul Biya ne néglige aucun talent. Il tend ainsi la à ces jeunes qui vont à la conquête du monde, puis les invite à revenir construire leur pays, pour mieux le faire rayonner. Il cite l’exemple du physicien Arsène Stephane Tema Biwole de General Atomics; Le mathématicien et informaticien Thystère Djob Mvondo qui a soutenu sa thèse de doctorat a 22 ans, retient aussi son attention. Il n’oublie pas l’écrivaine Djaïli Amadou Amal, lauréate du Goncourt des lycéens en 2020. En un quart d’heure la leçon du coach a surtout été concrète.