
CAMEROUN :: L’UPC-MANIDEM condamne les sorties du Préfet des Hauts-Plateaux contre Fo’o Sokoudjou de Bamendjou :: CAMEROON
Le Comité directeur de l’UPC Manidem vient d’exprimer sa désapprobation dans une correspondance publiée 1er février 2021.
Le parti politique historique st remonté contre le préfet des Hauts-Plateaux, Yampen Ousmanou. Dans une correspondance publiée le 1er février 2021, l’UPC Manidem pense que le Préfet se rend, objectivement, coupable de trafic d’influence et d’abus d’autorité. Ce qui contrevient aux lois de la République.
Voici du reste l’intégralité du communiqué de l’UPC-Manidem
« Par deux fois, le Préfet des Hauts-Plateaux a écrit à Fo’o Sokoudjou de Bamendjou. D’abord pour lui reprocher d’avoir reçu, dans son Palais, la visite de compatriotes partis des quatre coins de notre pays. Ensuite pour lui faire le grief d’avoir, par correspondance, fait observer, au Chef de l’État, que son absence au moment où les tumultes de l’actualité nationale et internationale exigent qu’il prenne ouvertement position et prescrive des directives d’intérêt collectif, que cette absence donc équivaut à un abandon de son Peuple.
Nous déplorons qu’à la suite de l’administration coloniale, le pouvoir RDPC entende maintenir les autorités traditionnelles au rôle « d’auxiliaires de l’administration ». Ce qui, dans l’acception héritée des colons, veut simplement dire des marionnettes. On voit donc un pouvoir qui ne supporte aucun autre point de vue que le sien, s’obstiner à mettre au pas les lamidats, sultanat, royautés, chefferies, en exigeant d’eux de répéter auprès de leurs populations ce que dit le pouvoir de Yaoundé. Toute autorité traditionnelle qui a le courage de donner un avis même nuancé sur la situation du pays est aussitôt mise à l’index et menacée. Les Kamerunais doivent dénoncer la volonté du pouvoir RDPC de corrompre d’abord, ensuite de museler les autorités traditionnelles et de les faire complices de sa mauvaise politique.
La démarche du Préfet des Hauts-Plateaux ne peut s’autoriser d’aucune loi de la République, nul n’ayant à être inquiété, ni pour sa conduite en privé, ni pour la libre expression de ses opinions, du moment qu’aucun de ces comportements ne nuit à autrui.
En s’autorisant de sa fonction pour exercer une pression sur Fo’o Sokoudjou qu’il place sous menace, M. le Préfet se rend, objectivement, coupable de trafic d’influence et d’abus d’autorité. Ce qui contrevient aux lois de la République.
Aussi nous disons notre réprobation ferme des sorties épistolaires du Préfet, comme notre condamnation sans ambiguïté de toute manipulation du Droit contre les citoyens.
Notre Parti, l’UPC-MANIDEM, assure sa Majesté Fo’o Sokoudjou de Bamendjou de sa solidarité et en appelle à la vigilance et à la mobilisation du peuple kamerunais pour arrêter les violations des libertés dans le pays.
Le 1er février 2021
Pour le Bureau du Comité Directeur de l’UPC-MANIDEM
MOUTOUDOU Albert
Président
LEUKAM Ghislain
Trésorier général «
Let’s block ads! (Why?)