La maison de l’enfant du Centre des cultures de la Fondation Jean Felicien Gacha, a abrite du 20 au 22 janvier courant, cette importante réunion dont le but était de faire connaître cet organe des Nations unies, dédié aux migrants et aux déplacés des guerres et crises dans le monde.
C’est inédit dans la région de l’Ouest. La commune de Bangangté accueille la toute première retraite cette mission des Nations unies. Les responsables de la mission invoquent le dynamisme du maire, Eric Niat ; l’expérience de la commune dans l’accueil des déplacés internes, notamment sa résilience, sa mobilité et sa bonne gouvernance en la matière. Considérée comme au aubaine pour la commune de Bangangté, le maire participe depuis ce 20 janvier, à la première retraite du personnel de la Mission de l’ONU Migration. Le premier magistrat de la ville de Bangangté est aux côtés du directeur général de la Banque africaine de développement (Bad), Serge Nguessan ; du chef de mission, Abel Rahmane Diop ; du directeur des Camerounais à l’étranger, des étrangers au Cameroun, des réfugiées et des questions migratoires, Aurélie Ndoumba ; des forces de maintien de l’ordre et de sécurité du département du Ndé et tout le personnel de l’Oim.
La rencontre est portée par le thème « co-construire la Mission OIM au Cameroun ». Le chef de mission rappelle que les objectifs de cette retraite sont entre autres : de développer une compréhension commune des défis liés à la migration au Cameroun et identifier des réponses ; identifier la valeur ajoutée de l’Oim dans l’environnement institutionnel camerounais (gouvernement, Nations unies, société civile, secteur privé, autorités locales) ; et améliorer les modalités de collaboration intra-équipe.
Pour le maire, il s’est agi de présenter la politique de gestion des cas de déplacés internes et éventuellement des migrants qui peuplent la commune de Bangangté. Il a rappelé que ces dernières années, le Cameroun expérimente de nouveaux enjeux humanitaires avec la multiplication des crises sécuritaires qui s’ajoutent aux crises et catastrophes naturelles nécessitant un supplément d’effort de la part de l’Etat. Comme plusieurs localités, sa commune fait face au défi des déplacés internes. Le flux important de ces déplacés dû à la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Le maire indique que les valeurs de vivre-ensemble harmonieux, de paix et L’unité nationale doivent rester adossées sur le fait que « tout Camerounais doit se sentir chez lui partout au Cameroun ». Tout en ajoutant que cette maxime est régulièrement martelée par le chef de l’Etat, S.E, Paul Biya.
Le maire a formulé la reconnaissance des populations de sa commune, et de celle de son nom propre, à l’Oim pour avoir choisi Bangangté pour cette importante assise. Le chef de l’exécutif a égrainé des apports des Nations unies dans l’accompagnement des personnes déplacées anglophones dans la commune, notamment l’atteinte des objectifs de développement durable, No 11, 3, 6, 4, 1, d’après les priorités exprimées dans la municipalité.
L’Oim est un organe de l’ONU qui a une direction générale à Genève en Suisse; le bureau régional Afrique étant logé à Dakar au Sénégal. Le bureau national Oim Cameroun est présent à Bertoua, Buea, Yaoundé, à Douala et à Maroua.
