
Publié le 15.02.2021 à 19h10 par Christian Djimadeu
Le ministre délégué chargé de la Défense indique dans un communiqué publié ce 15 février 2021, que les premières investigations révèlent que deux gendarmes, deux soldats et quatre policiers sont responsables de la torture du civil soupçonné d’être un relais criminel et terroriste.
Joseph Béti Assomo, le ministre délégué chargé de la Défense (Mindef) donne des précisions sur l’affaire de la vidéo de torture d’un civil à Ndu, département du Donga-Mantung, dans la région du Nord-Ouest le samedi 13 février 2021. Dans un communiqué publié ce jour, il indique que les premières investigations mettent en cause deux gendarmes, deux soldats et quatre policiers.
« Les premières investigations menées ont conduit à l’identification de la victime, le nommé Jean FAI FUNGONG, soupçonné d’être un relais criminel et terroriste local a de même été aisé au Commandement d’identifier les éléments des Forces de Défense et de Sécurité compromis dans cet acte inacceptable. Il s’agit pour instant de deux (02) Gendarmes, deux (02) Soldats et quatre (04) policiers », écrit le Mindef.
Le membre du gouvernement fait savoir que les concernés ont été mis aux arrêts à la Brigade territoriale de gendarmerie de NDU, sur son instruction. « Les enquêtes disciplinaires, administratives et judiciaires prescrites par le Haut Commandement et ouvertes par les Autorités administratives locales et les Forces de Défense et de Sécurité, permettront de préciser les contours de ces intolérables agissements, en rupture avec d’une part le respect des réglés d’engagement, et d’autre part la protection des droits Humains, principes cardinaux auxquels les éléments des Forces de Défense et de Sécurité sont fermement astreints », précise le Joseph Béti Assomo.
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