Le Trésor public gabonais a rendu public son rapport annuel des valeurs du Trésor sur l’exercice 2022. Au cours de cet exercice, un montant de 776,7 milliards de Fcfa a été servi au pays par les investisseurs de la région. L’on note de ce fait une baisse de 26,14% en comparaison aux 1 051,6 milliards levées en 2021. Malgré la diminution de l’enveloppe, le marché des titres publics de la banque centrale(BEAC) a conforté son rôle de véritable soutien à l’économie gabonaise. Notamment à travers le financement de plusieurs activités dans divers secteurs tels que les travaux publics, l’énergie, l’éducation, la santé.
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A l’issue de 53 adjudications, le Gabon a levé 477,75 milliards de F sous forme de Bons du Trésor assimilables (titres de créances remboursables à courte durée ndlr), contre 299 milliards de Fcfa levés en Obligations du Trésor assimilables (titres de créances remboursables à moyen ou long terme émis par le Trésor public d’un État par voie de syndication ou par voie d’adjudication, ndlr) à travers 28 émissions.
Sur le segment des OTA, le trésor note que les ventes se sont essentiellement effectuées en dessous du pair à un prix moyen pondéré de 91,37%. Par contre en BTA, l’on note une hausse des taux moyens pondérés sur l’exercice 2022. En effet, ces taux moyens pondérés se sont établis à 5,49%, 5,85% et 6% respectivement sur les maturités de 13, 26 et 52 semaines.
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Courant 2022, le Gabon a mis en œuvre certaines réformes visant à diversifier son économie dans les domaines tels que la promotion de l’éducation et la formation technique et professionnelle. Le fort taux de chômage et l’inadéquation des compétences ont ainsi été réduits, en particulier chez la jeunesse gabonaise. Bien plus, le secteur privé qui autrefois était entravé par le manque de compétitivité, les obstacles à l’investissement et la prédominance du secteur public au sein de l’économie a été dynamisé à travers les investissements dans le domaine de l’entrepreneuriat.
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Le pays a tout de même développé une feuille de route stratégique pour stimuler le commerce transfrontalier, en particulier au sein du continent; améliorer la logistique et l’infrastructure commerciale, notamment son réseau de transport ; et œuvrer aux côtés des partenaires régionaux et des autres partenaires commerciaux pour réduire les droits de douanes… La croissance verte a également au cœur de l’action gouvernementale à travers le développement et la revitalisation de la production et des exportations agricoles, halieutiques et industrielles; la promotion de l’écotourisme, des services environnementaux et des services numériques ; la promotion de bonnes pratiques environnementales.
