
Des efforts notables sont à relever concernant l’intégration physique et commerciale, mais de nombreux défis liés aux réformes économiques et financières restent à relever.
Au terme du sommet extraordinaire du 18 août 2021, les chefs d’État s’étaient accordés sur la nécessité pour tous les pays de la sous-région de conclure, courant 2021, des programmes de seconde génération. De plus, ils avaient pris l’engagement de finaliser les programmes de première génération avec le Fonds monétaire international (FMI). L’objectif était d’accélérer les réformes structurelles en vue de faire face aux conséquences économiques de la pandémie de la Covid-19, aggravées par la guerre en Ukraine. D’où d’ailleurs le thème: : «Evaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ». Or, à date, seuls quatre pays sur six ont déjà conclu des programmes avec le FMI conformément aux objectifs du Programme de réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Pref-Cemac). Il s’agit du Gabon, du Cameroun, du Tchad et du Congo. Quant à la mise en œuvre des programmes de première génération de la RCA et de la Guinée équatoriale, elle cherche encore sa voie. En effet, Pref-Cemac s’étalait sur la période 2017-2020. Le sommet des chefs d’Etat du 17 mars à Yaoundé devrait plancher sur cette préoccupation.
La 15e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) est annoncée pour le 17 mars 2023 à Yaoundé. Parmi les sujets à l’ordre du jour, les possibilités d’une monnaie commune stable et forte, le renforcement de l’intégration sous-régionale, la réflexion sur la cryptomonnaie et les questions de leadership au sein de la Cemac. En effet, ces sujets s’inscrivent dans le prolongement des débats du sommet extraordinaire du 18 août 2021 par visioconférence.
Conférence des chefs d’Etat
En prélude aux travaux du 17 mars prochain, la Conférence des chefs d’État prévue deux jours plus tôt, consiste à évaluer la mise en œuvre d’un principe qui s’impose à tous. Ce dernier voudrait que les ressortissants des États de la Communauté se succèdent à la tête des organes et des institutions, selon l’ordre alphabétique des noms des pays. Dans la pratique, ce principe tarde à être respecté à la lettre.
@zra_dieudonne