
Le cas de la zone d’Adamaoua est particulièrement préoccupant pour les responsables du Centre des opérations d’urgence de santé publique de Yaoundé.
Au Cameroun, les célébrations de fin d’année ont stimulé la propagation du coronavirus. C’est le constat des experts de la lutte contre la pandémie. CRTV-Télé leur a donné la parole lundi et mardi derniers dans leurs journaux de 20h30. Le 4 janvier, le docteur Joseph Fokam, virologue au Centre international de référence Chantal Biya, a annoncé que dans cet établissement de santé, le 26 décembre 2020, le taux de personnes testées positives était passé de 8% là où il s’était stabilisé pendant un certain temps. à 13%. Il a ajouté que le 3 janvier, il était passé à 19% des cas positifs détectés en utilisant la technique PCR de référence. Il faut s’attendre à plus de contamination pour lui.
Christian Mouangue, le data manager du centre des opérations d’urgence de santé publique de Yaoundé, a confirmé la tendance à la hausse observée le 5 janvier 2021. Il a évoqué la situation à Adamaoua qui est préoccupante. «Après la période de Noël, les cas et les décès faisant l’objet d’une enquête dans le nord augmentent généralement légèrement. Un décès a fait sensation à Adamaoua. Les autorités ont dû intervenir. Une enquête approfondie est en cours pour tenter de réécrire l’affaire avec les contacts afin d’empêcher la propagation du Covid-19 dans cette région. Il a ajouté que 83 nouveaux cas avaient été identifiés au 2 janvier 2021, ce qui, à son avis, « est encore assez important quand on sait que nous, dans le nord en général, n’avons pas autant de cas positifs en général ».
Les scientifiques interrogés conviennent que le non-respect des mesures de barrière pendant la période des fêtes de deux semaines est responsable de l’augmentation de la contamination. Cette épidémie a apparemment augmenté le pourcentage global. Il oscille désormais entre 5 et 10%.
REF: Cameroon Info
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