
Une conférence sur la percée du Data center dans l’écosystème digital du Cameroun s’est déroulé hier mercredi à l’hôtel Djeuga de Yaoundé.
Le Cameroun vient d’accueillir un nouveau Data Center. Il n’appartient ni à un opérateur des télécommunications. ni à une des multinationales les plus en vue. Son propriétaire n’est pas non plus un utilisateur de cette infrastructure comme ces structures qui génère et traitent des flux important de données. Construit à Douala, le dernier né des Data Centers est l’œuvre d’une société locale de services informatiques. La mise en service du Data Center de ST Digital permet néanmoins de s’interroger sur les infrastructures de traitement des données au Cameroun.
En quelques années, le Cameroun a développé son offre d’hébergement des données. On a enregistré la mise en service de plusieurs centres de traitement et de stockage des données. Ce sont des sites physiques sécurisés contenant de grands serveurs informatiques qui servent de lieux d’hébergement des données. Ils permettent ainsi la virtualisation des ressources informatives par les entreprises. Elles peuvent abandonner optimiser leurs systèmes de traitement de données en assurant la sécurité et la compétitivité de ce segment.
A chacun son Data Center
Chaque opérateur du secteur des télécommunications a ainsi construit son centre. MTN par exemple, compte aujourd’hui trois Data Centers au Cameroun. Orange a inauguré son Data Center dans son siège technique à Douala Makepe Cameroun. Camtel, l’opérateur historique a rejoint cette course aux infrastructures, avec le Data Center de Yaoundé Zamengoué. Nextel et Yoomee devraient avoir suivi. Ces opérateurs de la téléphonie conserve mieux les donner, tout en offrant des espaces de stockage aux clients divers.
L’opérateur du service public postal fait office de pionnier dans le domaine. Plusieurs projets gouvernementaux ont avancé dans les études ou la mise en œuvre de projets dans y afférent. Un Data Center va aussi abriter les données du programme de Couverture Santé Universelle. La CNPS en a construit en vue d’héberger les données de la sécurité sociale de ses abonnées. D’autres projets gouvernementaux sont dans le pipeline.
Quel marché ?
Plusieurs experts affirment que le marché camerounais n’a pas encore atteint la saturation. Plusieurs secteurs économiques vont devoir s’intéresser aux infrastructures de stockage. Il n’est pourtant pas envisageable que toutes les entreprises gèrent une infrastructure propre. D’autres raisons vont imposer le recours aux solutions locales de stockage. Les facilités de payement des factures, un service client plus accessible set les exigences sécuritaires vont booster la demande. Le Cameroun Internet exchange Point, CAMIX, a déjà permis d’avancer sur le chantier de l’optimisation de la connectivité.
Elvis Mbimba
Let’s block ads! (Why?)