Le Document de stratégie pays(DSP) 2023-2028 du Cameroun, soutenu par la Banque africaine de Développement(BAD) a été présenté ce 19 juin à Yaoundé.

La cérémonie qu’a présidée le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, a connu la présence de nombreux membres du gouvernement, des directeurs généraux, des partenaires techniques et financiers et du Directeur général du Bureau Afrique centrale du groupe Banque Africaine de Développement (BAD) Serge N’guessan.
Privilégier l’agro-industrie et le capital humain
Pour le groupe Banque africaine de Développement, le nouveau document ainsi établi a été conçu grâce aux enseignements tirés du DSP précédent 2015-2020-2022. L’objectif cette fois étant de soutenir l’industrialisation du pays avec un accent particulier sur le développement de l’agro-industrie et la valorisation du capital humain. Pour ce faire, deux domaines ont été identifiés comme prioritaires:
– Le développement des infrastructures pour la promotion du secteur agro-industriel;
– Le renforcement du capital humain et la gouvernance en vue de l’amélioration du cadre institutionnel et des affaires.
Résultats attendus
Dans le cadre du développement des infrastructures pour la promotion du secteur agro-industriel, il sera notamment question de:
– Construire des infrastructures favorisant le désenclavement des zones de production et l’installation des entreprises agro-industrielles. Ce qui permettra de diversifier la production agricole;
– Renforcer les chaînes de valeurs existantes et le processus de transformation structurelle;
– Promouvoir une agriculture intelligente face au climat
L’atteinte de ces objectifs permettra notamment d’accroître la production agricole ainsi que la transformation des produits agricoles. Elle contribuera en outre, côté transport, d’améliorer le linéaire de routes pour faciliter l’accès aux zones de production, de transformation et aux marchés.
S’agissant du renforcement du capital humain et de la gouvernance, le document préconise de soutenir les efforts du gouvernement à travers des actions telles que :
– La qualification des jeunes pour faciliter leur insertion professionnelle et répondre à la demande en main d’œuvre des entreprises;
– Le soutien aux mécanismes d’appui à la transition à l’emploi et le renforcement de la qualité des programmes d’emploi, dans les régions prioritaires en particulier pour les jeunes et les femmes.
– La mise en œuvre des opérations d’investissements structurants, notamment dans le secteur social (formation) avec une forte implication du secteur privé.
Pour une meilleure mise en œuvre de cette stratégie, le groupe Banque africaine de développement compte renforcer le dialogue avec le gouvernement camerounais, afin qu’ensemble, ils puissent réhausser le niveau de vie des populations.
Aline-Florence Nguini
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