
Sur la manière d’aborder le match
Je pense que lorsqu’on atteint ce niveau de compétition, on ne réfléchit pas beaucoup, on sait que c’est un quart de finale, c’est un seul match, il faut le gagner, on est à la maison. On se prépare en conséquence. On a en face la RDC que nous avons eu à rencontrer plusieurs fois… On se prépare très sérieusement et on doit tout faire pour ne pas passer à côté de ce match. A 24 heures du coup d’envoi, on se sent prêt.
Sur les possibles réajustements Je crois que si vous observez bien, le socle de l’équipe demain, l’ossature est là. Au fur et à mesure qu’on a joué, il y a eu un ajustement, avec généralement un ou deux joueurs, maximum trois. Par rapport aux matches qui se suivent, on essaie de réajuster lorsqu’on estime que certains éléments n’ont pas entièrement donné satisfaction. Je pense qu’on a l’ossature qu’il faut mais chaque fois qu’on observe qu’il y a quelque chose qui ne marche pas, on réajuste.
Sur l’engouement du public
C’est positif qu’il y ait un engouement, le public soutient son public mais de l’autre côté, il y a une pression naturelle au niveau de m’entraineur, au niveau des joueurs. Mais généralement, cette pression baisse lorsque le coup d’envoi est lancé et quand on est déjà dans le match. Pour le moment, on est tranquille, on essaie de mettre tous les derniers arrangements pour amener les joueurs au top pour rentrer sereinement dans le match. La pression baisse au fur et à mesure que les minutes s’égrènent.
Sur l’historique des rencontres Cameroun-RDC
Les compétitions sont différentes les unes et les autres. Comme je l’ai dit tout à l’heure, on a eu à rencontrer la RDC plusieurs fois. Mais aujourd’hui, la réalité est toute autre. Le Cameroun joue les quarts de finale à la maison avec toutes ses forces, avec toute sa sérénité. Je pense que le scénario sera complètement différent parce que l’état d’esprit qui anime l’équipe aujourd’hui fait en sorte qu’on puisse être prêt, au top pour affronter la RDC. Je me dis que moralement, le Cameroun est prêt pour défendre sa position à ce quart de finale.
Sur la faible utilisation de Jacques Zoua et de Yannick Ndjeng
Je ne pense pas que le fait d’avoir des joueurs tels que Jacques Zoua et Ndjeng sans les utiliser n’est pas un gâchis parce que lorsqu’on va à une compétition comme celle-ci, on se dit qu’il y a six matches. Il faut pouvoir gérer les six matches avec un effectif bien défini. On est au quatrième match, il n’est pas tard pour que les autres qui n’ont pas foulé le terrain soit aligné. J’ai utilisé à peu près 17 à 18 joueurs de façon permanente mais il n’est pas exclu que pour la suite de la compétition, ceux que vous avez cités là puissent rentrer dans l’équipe qui va jouer. Concernant Andoulo, il a eu une rupture partielle des ligaments internes, les médecins parlent d’un mois de repos et de soins. Ce n’est pas très grave mais je crois qu’il va retrouver les stades d’ici un mois.Sur la situation du Covid-19Jusqu’à présent, les derniers résultats que nous avons reçus sur la situation Covid sont très favorables Nous n’avons reçu pour le moment aucun cas Covid.
Sur la clé de la rencontre
Vous savez, on ne peut pas prédire ce qui va arriver. Les forces se mettent en présence et chacun essaie de prendre le dessus. Au fur et à mesure que le match va se dérouler, on verra toutes les péripéties, toutes les phases de ce match mais comme je vous l’ai dit, nous voulons prendre totalement le match, il faut qu’on se donne le maximum de chance de l’emporter.
Sur les primesDans notre environnement, quand il y a des problèmes de primes, ça ne tarde pas. Si jusqu’à présent, il n’y a pas de problème de primes, ça signifie que de ce côté-là, tout se passe bien, chez nous, ça ne se cache jamais.
Sur l’absence de Jacques Zoua en conférence de presse
Banga est capitaine également. Il y a trois capitaines dans mon équipe, on m’a demandé de choisir un joueur, et j’ai jeté mon dévolu sur Banga.
Yannick KENNE