C’est le but d’un atelier ouvert ce 3 mai à Yaoundé par le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, en présence de la représentante de la directrice des opérations de la Banque mondiale.
Il s’agit plus exactement de l’atelier de dissémination du décret sur les paiements électroniques signé le 16 septembre 2022 par le premier ministre et de présentation du rapport de diagnostic de l’écosystème et de la gouvernance des paiements du gouvernement aux personnes (G2P) au Cameroun.
Objectif des assises
Le représentant du ministère des Finances, Pierre Mba à ce conclave précisera que: « Le ministère des Finances a convié les acteurs de l’écosystème de paiement du Cameroun pour leur présenter le nouvel environnement dans lequel nous allons devoir évoluer ». Il s’agit, précisera-t-il, d’un environnement digitalisé où les paiements vont se faire de façon électronique.
« Il y a donc un certain nombre de responsabilités, des développements nouveaux que ces acteurs devront effectuer au niveau de leurs plateformes, mais il y a surtout le fait que le ministère des Finances insiste sur le compte unique du Trésor comme étant le socle de tous les paiements que le gouvernement effectue soit en faveur des personnes, soit que les personnes effectuent en faveur du gouvernement », a-t-il précisé.
Avantages des paiements électroniques
A son tour, la représentante de la directrice des opérations de la Banque mondiale, Amina Coulibaly, ajoutera qu’il s’agit de continuer le travail qui a été fait après l’atelier de Juin 2021. C’est-à-dire, travailler véritablement sur comment opérationnaliser le décret du premier ministre qui autorise les paiements électroniques du gouvernement aux personnes et aussi de pouvoir entamer la phase 2 de l’opérationnalisarion du compte unique du trésor.
Pour elle en effet, la mise en place du paiement électronique du gouvernement aux personnes a plusieurs avantages. « Cela permet par exemple au gouvernement de réagir très vite quand il y a des chocs comme le Covid, à travers les paiements électroniques sur les filets sociaux, ça permet aussi de pouvoir faire de l’épargne, par rapport au gouvernement, de payer le juste prix et de pouvoir avoir une gestion plus active de sa trésorerie », a-t-elle expliqué.
Pour ce faire, les présentes assises, sont l’occasion, selon le représentant du ministère des Finances, de discuter de l’ensemble des règles définies par la Beac, le Gimac, et par le Trésor public, en vue de leur mise en œuvre.
Aline-Florence Nguini