C’est le principal message véhiculé ce 9 avril par Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, à l’occasion de la célébration de la Pâques 2023.
C’était au cours de la messe célébrée en la cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé. Une célébration eucharistique à laquelle ont pris part de nombreux fidèles venus acclamer le Christ ressuscité.
La Pâques et les chrétiens
Occasion pour l’ordinaire du lieu de révéler à ces nombreuses ouailles la signification profonde de la Pâques. À savoir que « Le Ressuscité vient nous rappeler que les morts ne sont pas morts, ils sont vivants avec le Seigneur ». Une résurrection du Christ qu’il assimile donc à la victoire de la vie sur la mort.
La Pâques devient donc selon lui, une réflexion qui voudrait que le chrétien qui croit au Ressuscité soit un acteur de la résurrection et participe avec le Christ au renouvellement de la face de la terre. Ceci en « sortant du tombeau où nous sommes ensevelis avec nos conflits et nos violences ».
Pour Mgr Jean Mbarga:« Nous devons nous engager à construire une Nation camerounaise fière de ses enfants, en rejetant le crime sous toutes ses formes, la perte de dignité de soi et la concurrence déloyale ». Pas seulement, car, ajoute-t-il, « Bâtir et servir notre pays revient à cultiver le respect de la vie d’autrui, du bien commun, de l’ordre public et de la personne âgée ».
L’Eglise face aux défis actuels
Pour l’archevêque métropolitain de Yaoundé, le message de la Pâques s’adresse également à l’Eglise elle-même. L’homme de Dieu estime en effet qu’elle devrait assumer une pastorale spéciale afin d’être apte à relever les défis de la société d’aujourd’hui. « L’Eglise doit promouvoir une culture positive, pacifique et riche en humanisme », affirme-t-il.
En outre, poursuit-il, « l’Église doit encourager une organisation sociale qui soit exemplaire et qui participe à la reconstruction de la maison Cameroun ». Cela nécessite donc un engagement social, afin que là où la culture des valeurs est menacée, la démocratie et la bonne gouvernance soit encouragée, là où il y a la rébellion, qu’on puisse se mobiliser pour la paix en mettant en avant le civisme pour un vivre-ensemble harmonieux. Pour cela, pense-t-il, il faut un clergé formé pour la remobilisation de la société.
Aline-Florence Nguini
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