
La préoccupation fait partie des principaux enjeux de la session ordinaire de juin qui s’ouvre ce jeudi 08 juin au Sénat et à l’Assemblée nationale.
D’emblée, il faut préciser qu’il s’agit de la première session ordinaire de la 3e législature du Sénat. En effet, les 100 sénateurs de la 3e mandature 2023-2028 ont pris fonction le 11 avril dernier au cours de la session dite de plein droit. C’était à l’issue du scrutin du 12 mars 2023.
Au sujet des activités délibératives et de contrôle de l’action du gouvernement, ce sera donc un baptême du feu pour les nouveaux visages de la chambre haute du Parlement. À l’Assemblée nationale, il s’agira de poursuivre les activités de l’année législative rendue à sa deuxième session.
De sources proches des deux chambres du Parlement, cette session ordinaire de juin va s’attarder sur la loi de Finances rectificative 2023. L’on se rappelle que le président de la République, Paul Biya a signé le 2 juin 2023 une ordonnance modifiant la loi de Finances 2023. Ce texte fait passer le budget 2023 de l’État de 6345,1 à 6726,9 milliards de Fcfa, soit une hausse de 381,8 de Fcfa. « Ces réajustements devraient permettre au Cameroun de poursuivre sereinement ses projets de développement et par ailleurs de respecter ses engagements pour l’épurement de la dette intérieure et extérieure » peut-on lire dans cette ordonnance.
Le document en question sera soumis aux députés et sénateurs pour examen au fond en vue de sa ratification éventuelle. Sur le principe, la loi de Finances rectificative autorise les mouvements de crédits pour permettre à l’Etat d’assurer ses dépenses, notamment en matière de subventions de certains produits de grande consommation et des projets prioritaires. Par exemple, la sécurité des régions en crise, la subvention du carburant à la pompe ou le gaz domestique.
Mettre fin aux discours de haine
L’ampleur des discours de haine dans l’espace public au Cameroun est d’actualité. Le sujet a récemment fait l’objet d’une communication gouvernementale et diverses sorties médiatiques de nombreuses autorités publiques, ces derniers jours. Sénateurs et députés ne sauraient garder le silence face à cette pratique qui tend à compromettre la paix sociale, à susciter le replis identitaire et à dresser les Camerounais les uns contre les autres.
Il également possible que quelques projets de loi soient soumis à l’appréciation des deux chambres du Parlement pendant les 30 jours que dureront leurs travaux.
@zra_dieudonne
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