
(Investir au Cameroun) – A l’occasion de la fête de la Jeunesse, le 11 février, Jacques le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Fame Ndongo, a fait l’état des lieux de « l’adéquation formation-emploi » au Cameroun. À l’occasion, il a indiqué que l’État a injecté 1,23 milliard de FCFA ces 4 dernières années, pour mettre en place dix incubateurs d’entreprises dans les universités d’État, à raison de 150 millions de FCFA (123 millions, selon nos calculs) par incubateurs.
Selon le ministre, ces incubateurs d’entreprises des universités d’État, nées du programme national d’incubation des entreprises, ont « pour mission de détecter, accueillir, encadrer et accompagner les idées de projets de création de la valeur entre autres ».
Leur mise en œuvre est le fruit d’un partenariat associant des acteurs publics ou parapublics (Minesup, ministère des PME, ministère en charge des Mines, ministère de la Jeunesse, Société nationale des hydrocarbures), des institutions privées (Orange Cameroun, MTN, Nofia, RFI), des pays amis (Israël, France) et des organismes internationaux (Pnud, Union européenne).
À titre d’illustration, selon Jacques Fame Ndongo, l’incubateur de l’École supérieure polytechnique de l’université de Yaoundé 1 a accompagné une cinquantaine de jeunes dont plusieurs ont reçu des prix prestigieux offerts par Total-Cameroun. Le centre « high tech » mis sur pied par l’État avec l’appui technique d’Israël permet d’optimiser cet incubateur.
Il a également cité l’incubateur de l’Essec (université de Douala) qui a permis la création de plusieurs structures dont les établissements Ocrys Recovery, Arel, Shekina food, Agrobusiness, Crop’s -rops et celui de la Faculté de génie industrielle (actuelle Ens/université de Douala) qui accompagne notamment les projets de production de bière de mil, de farine de patate ou de banane plantain.
« Les autres universités d’État (Bamenda, Buea, Dschang, Ngaoundéré, Yaoundé II) et les instituts privés d’enseignement supérieur ont créé des incubateurs d’entreprises et les résultats sont probants (juniors entreprises, entreprises estudiantines, start-up, etc.) », indique M. Fame Ndongo.
S.A.
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