
Publié le 24.02.2021 à 15h43 par Christian Djimadeu
Si la vaccination contre la Covid-19 n’est pas urgente au Cameroun, tel que l’indique le ministre de la Santé publique, ailleurs comme en Guinée équatoriale voisine, les premiers tests s’effectuent.
Pour le ministre Manaouda Malachie, la situation épidémiologique est telle que le recours au vaccin n’est pas prioritaire. Mais le président de la République demande de se préparer à l’éventualité en cas de nécessité. « Il faut rappeler que le principe de vaccination contre la Covid-19 au Cameroun se fera de façon volontaire. Le Chef de L’État est clair à ce sujet », affirme le Minsanté.
Pendant ce temps, l’Union africaine prévoit mettre en commun les modalités d’approvisionnement du vaccin au nom des 55 pays du continent. Un fournisseur de réseau mobile d’Afrique ; MTN, a fait un don de 13 milliards FCFA à ce plan pour assurer environ sept millions de doses du vaccin Covid-19 pour les travailleurs de la santé du continent. Une vingtaine de pays africains pourraient en recevoir cette fin février. On ne sait cependant pas encore quels pays auront ces doses en premier .
Le média britannique BBC note que certains pays ont commencé leurs programmes de vaccination depuis un mois environ. Actuellement, en Afrique du Nord, les pays qui vaccinent (et les vaccins utilisés) : Maroc (AstraZeneca et Sinopharm) ; Algérie (Spoutnik V), Égypte (Sinopharm).
En Afrique subsaharienne, ce sont les pays qui vaccinent : Afrique du Sud (Johnson & Johnson ; Seychelles (Sinopharm et AstraZeneca) ; Rwanda (utiliserait Pfizer et Moderna) ; Maurice (AstraZeneca) ; Zimbabwe (Sinopharm).
L’on apprend toujours de la BBC que d’autres, comme le Sénégal et la Guinée équatoriale, ont eu leurs premières livraisons – de Sinopharm – mais n’ont pas encore commencé à les donner au grand public. La Guinée n’a administré que 60 doses du vaccin russe Spoutnik V – sur une base expérimentale.